Nolan, le jeune homme qui a donné une gifle à Manuel Valls mardi après-midi à Lamballe (Côtes d'Armor), a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et à 105 heures de travail d'intérêt général par le tribunal de Saint-Brieuc.

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Le jeune Nolan a été déféré au parquet en cours d'après-midi. Selon le procureur de Saint-Brieuc, il a expliqué son geste par son opposition à Manuel Valls, notamment sur la loi travail ou le 49-3, jugeant qu'il traitait "mal la Bretagne et les Bretons". Ayant reconnu les faits, il a été jugé coupable de "violences volontaires sans incapacité de travail avec préméditation" dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), l'équivalent de la procédure de plaider-coupable.

Il a accepté la peine proposé par le juge homologateur, soit 3 mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d'intérêt général. Il doit verser de plus 1 euro symbolique de dommages et intérêts réclamé par Manuel Valls dans sa plainte. Une plainte de Manuel Valls qui est arrivée par lettre ce midi au parquet de Saint-Brieuc. 

Pas d'antécédent judiciaire

Selon le parquet, le jeune homme, "délinquant léger, sans antécédent judiciaire est plutôt à la recherche d'un idéal" . Il était connu de la justice pour un rappel à la loi en 2014 pour usage de stupéfiants. Il avait également fait l'objet d'une note de renseignement auprès des autorités locales en juin dernier après avoir exigé lors de l’Euro de football la présence d'un drapeau breton sur la façade d'un hôtel de Dinard, où séjournait l'équipe du Pays de Galles.

 

"Une peine disproportionné" selon son avaocate

"C'est une peine disproportionnée due à la surmédiatisation de l'affaire", a réagi devant des journalistes l'avocate du jeune homme, Me Marie-Françoise Blot, du barreau de Saint-Brieuc. "Il est venu là parce qu'il voulait parler du 49-3", pas "avec l'idée" de gifler l'ex-Premier ministre, a-t-elle poursuivi.

Réfutant la proximité "avec l'extrême droite bretonne" attribuée à son client, l'avocate a affirmé qu'"il est loin de toute cette mouvance". "Il a halluciné quand il a vu l'ampleur que cette affaire avait pris", a-t-elle ajouté.
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